Un nouveau printemps arabe et chute du régime en Algérie?

Préambule: 

Hier l'Algérie était à l'honneur avec un Président Algérien Abdelaziz Bouteflika qui a annoncé qu'il ne briguerait pas un 5e mandat, et un footballeur français d'origine algérienne Zinedine Zidane qui revient à la surprise générale pour entrainer de nouveau son club de cœur le REAL DE MADRID après l'avoir une fois encore à la surprise générale quitté.

Ces évènements sont entre autre l'œuvre d'Uranus nouvellement en Taureau depuis le 6 mars 2019 avec la Lune de la veille ce 11 mars conjointe à Mars dans le 2e signe du zodiaque….

Bouteflika natif du Poisson avec Uranus en Taureau à sa naissance a été élu le 27 avril 1999 la première fois sous un Soleil en Taureau.

Zidane Cancer ascendant Taureau (23 juin 1972 à 3h Marseille), avait pris sa décision de départ quelques semaines après le début des premières incursions d'Uranus qui avait entamé depuis novembre un mouvement de rétrogradation en Bélier pour revenir sur sa décision, et faire son come-back quelques jours après le retour d'Uranus…

Voici pour les plus passionnés des explications plus approfondies sur un plan "évènementiel et céleste.

Le fait d'actualité:

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, était confronté depuis le 22 février dernier à une contestation populaire sans précédent après 20 ans de pouvoir.

Une dizaine de milliers de personnes à chaque manifestation toujours plus nombreux ont bravé l'interdiction de manifester et l'état d'urgence en vigueur depuis 1992 et partiellement levé en 2011, pour demander, à ce qu'il renonce à un 5e mandat. 

Le média TSA a d'ailleurs parlé de "marée humaine" source "l'internaute.com", dans son édition de ce jour samedi 2 mars 2019.

Le chef de l'état algérien au pouvoir depuis le 27 avril 1999 avait avec son état major politique prévu de se représenter aux élections présidentielles prévues initialement le 18 avril prochain, alors qu'il est très âgé et malade. (Atteint d'un AVC et cancer de l'estomac depuis 2013).

Hier le peuple semble avoir été entendu puisque c'est par une lettre ouverte adressée aux algériens que le 6e président de l'histoire de l'Algérie indépendante a dit renoncer à briguer un énième mandat et que le scrutin serait reporté.

Si l'ensemble des observateurs de la vie politique ainsi que le premier concerné le peuple algérien saluent cette sage décision, tout le monde demeure dans l'expectative quant à la suite politique qui sera donnée à cet évènement historique depuis que l'Algérie a officiellement pris son indépendance le 3 juillet 1962.

Est-ce que  le fleuve et la marée populaire qui a débordé de son lit, va t-il rentrer sagement ou au contraire intensifier et diversifier ses revendications?

Si Bouteflika a profondément marqué l'histoire de l'Algérie en lui permettant de sortir des années noires de la guerre civile du milieu des années 90 avec la concorde civile et qu'il a fortement contribué à ce que sa jeune nation s'ouvre et se développe économiquement, il n'en demeure pas moins que son bilan reste très contrasté.

Le peuple  composé 70% de jeunes de moins de 40 ans attendent des réformes de fond importantes pour donner un nouveau souffle plus démocratique pour prendre réellement part aux affaires du pays, avec un partage plus équitable des richesses.

Même si le président algérien avait entrepris un temps d'écarter certains militaires qui faisaient obstacles à ses décisions, dont certains l'avaient même porté au pouvoir, les institutions et le régime politique repose encore sur un pouvoir militaire fort qui s'entremêle au milieu des affaires autour de 200 familles qui s'accaparent l'essentiel des immenses ressources de l'Algérie.

Les inégalités, le chômage et la corruption sont encore tentaculaires dans le pays, malgré une nette amélioration par rapport aux années 80, où l'économie s'appuyait encore sur un modèle  principalement collectiviste et d'inspiration  soviétique avec à l'arrivée les écueils habituels de ce type de régime: pénuries régulières, monopole de l'état avec des apparatchiks, peu de place à l'entreprise individuelle, inégalités sociales croissances,..

Depuis l'Algérie avait rectifié le tir en s'ouvrant d'avantage sur l'extérieur avec un embryon d'économie de marché.

Le pays a comblé son retard notamment en matière de développement agricole pour acquérir l'autosuffisance alimentaire, de construction de logement, d'infrastructure, mais  reste comme la plupart des nations productrices d'hydrocarbures trop tributaires de cette richesse et des cours mondiaux du pétrole et du gaz fluctuants.

Comme nous le disions dans nos prévisions 2018 et 2019, le pouvoir en place  n'a à mon sens pas su anticiper ces évolutions rapides et tirer les leçons des "printemps arabes" de ses voisins Tunisiens, Egyptiens et Libyens de 2011.

Ce mécontentement social grandissant, avec des mouvements séparatistes et islamistes persistants menacent réellement l'indépendance du pays avec des puissances étrangères à l'affût de ces failles pour les utiliser pour déstabiliser le régime.

Malgré cette tentative de donner le change, il sera bien difficile aujourd'hui devant le fait accompli de parvenir à endiguer cette lame de fond et d'inverser la tendance.

D autant que ce report d élection permet pour le moment aux mêmes de se maintenir au pouvoir dans l ombre. Cette renonciation semble une tactique pour gagner du temps. Et surtout nous avons déjà eu un scénario faux jumeaux quand le FIS (front islamique de salut) avait gagné et que les élections avaient été subitement annulés.

S en était suivi la période la plus sombre de l histoire de la Algérie avec des séries d attentats et un début de guerre civile. Le climat de terreur et l etat d urgence renforcé avait finalement permis aux mêmes de se maintenir au pouvoir.

Voici quelques explications astrologiques complémentaires à celles que nous avions données.

Le coin des passionnés: 

 Observons tout d'abord que le mouvement populaire a débuté le 22 février 2019 avec un Soleil qui séjournait en Poisson, activant ainsi le cycle Jupiter/Neptune (Sagittaire-Poisson) qui  fait écho à un cycle faux jumeaux Jupiter/Neptune (Poisson-Scorpion) du thème astral fondateur de l'Algérie du 3 juillet 1962 à 10h07 à Alger.

Le vocabulaire journalistique a bel et bien évoqué cette marée populaire qui a débordé les forces de l'ordre.

Cet évènement  se corrobore tout à fait avec notre langage céleste se rapportant au champ lexical de Neptune alias Poséidon le maître des océans et des marées humaines ! 

A l'instar du doux signe du Poisson, le mouvement a débuté de façon plutôt pacifique!

Abdelaziz Bouteflika est lui même d'ailleurs natif du Poisson né le 2 mars 1939 à Oujda Maroc (heure inconnue).

Son signe zodiacal est en harmonie avec le pays qu'il dirige Cancer du 3 juillet 1962.

Cet aspect bénéfique pourrait expliquer comment le chef de l'état algérien a pu pacifier le pays puisque son Soleil était par ailleurs en harmonie avec le cycle Jupiter/Neptune du pays avec une conjonction à Jupiter en Poisson, et Neptune en Scorpion.

Il a pu ainsi incarner un pouvoir fort mais secret avec l'harmonie de Lune/Mars/Lune noire en Scorpion.

Le 8e signe du zodiaque fait écho à Pluton (maître du Scorpion) très fort dans le thème de l'Algérie valorisé à la cuspide de l'ascendant en Vierge, et bien en harmonie avec Pluton céleste en Capricorne qui flirt d'ailleurs en ce moment même avec sa Jupiter natale en Capricorne placée à 19°.

Bouteflika  est également marqué Uranus en Taureau quintile à Mercure en Verseau. 

Il a renoncé hier à briguer un 5e mandat sous une Lune justement en Taureau en conjonction à Mars et surtout Uranus de retour en Taureau comme à sa naissance.

Cette fronde et cette gronde populaire coïncide dès le début du mouvement autant avec l'activation de Jupiter/Neptune (nous l'avons dit plus haut), mais aussi avec l’imminence du transit d’Uranus (révolte, révolution, rébellion) en Taureau désormais pleinement effectif depuis le 6 mars .

Uranus est en chute dans un signe a maturation plus lente que le signe explosif du Bélier (lors des printemps arabes de 2011). 

Cela n'a pas empêché une évolution plutôt rapide de la situation puisqu'Uranus en Taureau a finalement provoqué cette annonce espérée et attendue par le peuple, qui correspond a un changement de fusil d'épaule de l'état major politique qui entoure le président algérien. 

On remarque que Bouteflika a été élu sous un ciel avec un Soleil conjonction Saturne en Taureau le 27 avril 1999 qui exprime la longévité (Saturne) du roi (Soleil), et opposition à Mars (Scorpion) avec un cycle Uranus/Neptune (Verseau)+ Jupiter/Mercure en Bélier.

Il jette l'éponge avec Uranus changement qui revient en Taureau en conjonction où était positionné son Soleil/Saturne à la date de sa première élection. 

Comment s'annonce la suite?

Dès nos prévisions 2018 rédigées fin 2017 nous prévenions que le pays pourrait dans les années futures traverser des difficultés importantes.

Voici ce que nous disions :

L'après Abdelatif Bouteflika s'annonce compliqué. On parlera de sa crise monétaire, pénurie de l'eau et d'une trop grande dépendance aux hydrocarbures qui fragilise sa position. Ce pays incrusté dans une région très instable géopolitiquement est sous la menace de terroristes extérieurs intérieurs et convoité pour ses ressources pétrolière et gazière. Mais aussi pour ses positions tranchées sur la scène internationale. 

Le thème astral de l'Algérie selon sa date de la déclaration d'indépendance du 3 juillet 1962 à 10h07 à Alger est puissant avec Pluton valorisé (astre symbolisant les hydrocarbures), et le Cancer signe de la nation et des traditions qui explique l'identité nationale forte qui est fait un des leaders et grand pays de l'Afrique.

Ce point est aussi fragile un peu comme le Venezuela qui a entre autres coulés à cause de la chute des cours du brut, et la baisse de la demande mondiale. (voir notre dossier plus complet ci-dessous). Les attaques de Saturne/Pluton sur le Soleil/Lune du thème, puis sur les points de fragilité lors du transit successif en Verseau et Poisson entre 2020 et 2026 ouvre une période très incertaine pour ne pas dire davantage.

Ces propos ont été réitéré dans notre 10e partie de vidéo consacrée aux prévisions et prédictions 2019 à partir de 58 mn 07.

Nous y expliquions pour faire court que le gouvernement algérien aurait dû profiter de l'état de grâce de toutes ces années de 20 ans de pouvoir pour entamer des réformes importantes sur le plan institutionnel et démocratique pour donner plus de pouvoir au peuple, et ainsi parachever son cheminement démocratique pour mettre le peuple du côté de ses dirigeants, sous peine de subir le même sort que ses voisins du Maghreb notamment la Tunisie, l'Egypte  Libye, Syrie qui ont connu ce que l'on a communément appelé les printemps arabes.

On sait aujourd'hui n'en déplaise aux sources officielles que ces vagues révolutionnaires qui ont subitement déferlé sur tous ces pays du Maghreb tel des dominos n'étaient pas complètement spontanées.

Même si bien entendu les déclencheurs et détonations partent toujours sur des motifs légitimes de souffrance sociale. Pour la Tunisie c'était l'immolation d'un vendeur ambulant. Et pourtant cela n'a pas empêché le 26 décembre 2018, soit 7 ans après les printemps arabes de voir un journaliste désespéré de nouveau s'immoler pour protester contre les injustices, le chômage. 

Nous savons de source sûre qu'il s'agissait en réalité de mouvements impulsés par les puissances étrangères qui ont exploité un terreau de fragilité existant dans chacun de ces pays et notamment ce fossé entre le pouvoir autoritaire et les peuples fortement touché par la crise économique, le chômage pour agiter les entités contestatrices et séparatistes pour entraîner les foules à renverser le pouvoir en place.

On le voit avec la Syrie dont les puissances groupes armés ont été financé pour faire tomber le régime de Damas pour le moment en vain.

Ces pouvoirs en place n'étaient pas certes très démocratiques et avaient même un mode de gouvernance très autoritaire, mais ils étaient malgré tout souverains.

On voit d'ailleurs qu'aujourd'hui la situation dans ces pays qui ont connu le printemps arabe a empiré sur le plan économique, sociale et politique. 

Il existe en effet un plan de la part des forces de l'OTAN qui ne date pas d'aujourd'hui pour remodeler à leur main toutes ces régions du monde et les convertir eux aussi au nouvel ordre mondial qui devrait être effectif avec le transit de Pluton (pouvoir des puissances d'argent ploutocratie) en Verseau (signe du libéralisme, de l'universalisme, et par extension d'une république universelle, et égalitaire, moderne connectée).

Ces printemps arabes Tunisiens, Egyptiens, Libyens, Syriens ont débuté officiellement le 10 décembre 2010 sous un Soleil en Sagittaire avec la conjonction Jupiter/Uranus en Poisson avec le cycle Saturne/Pluton (Balance-Capricorne).  Uranus s'apprêtait à entrer en Bélier.

7ans après soit un cycle complet d'Uranus dans un signe, c'est probablement au tour de l'Algérie dans lequel nous retrouvons bien en Taureau  Mars qui symbolise le pouvoir militaire avec des dissonances au Soleil (le roi= ici le président) et Uranus qui exprime le caractère autoritaire du régime, mais qui paradoxalement peut être sujet à des mouvements de contestations et fronde, la colère.

Si la maison IX se rapporte au Sagittaire et Jupiter, l’astre est en exaltation en Cancer, où on retrouve le Soleil (exécutif) et la Lune (peuple mais aussi popularité de l’exécutif) en maison XI.

Ce secteur du ciel est relié à Uranus. Or en ce moment le Cancer subit l’opposition de Saturne/Pluton (critique sévère) justement en maison V dont l’almuten est précisément le Soleil (président).

Toutes les conditions célestes semblent réunies pour  la colère gronde et monte encore d’un ton.

C’est surtout mi-2020 et 2021 que l’axe de fragilité du thème fondateur de l’Algérie axe Saturne (état) en Verseau dissonante par le carré, le quinconce à Neptune et Pluton, Vénus, sera attaqué part Uranus en Taureau avec Jupiter/Saturne en Verseau qui prend en sandwich ce segment du ciel.

Si on ajoute que Neptune en Poisson fait face à Pluton valorisé en Vierge, le pouvoir en place a vraiment du souci à se faire !

D’autant que 2 ans après nous aurons Pluton en 2023 qui transitera en Verseau pour tout balayer.

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