Les 35h, 32h ou partage du temps de travail, ineptie ou nécessité économique, démographique et sociale?
Publié le 24 Février 2015
Le fait d’actualité :
Les 35 heures, mesures emblématiques du gouvernement Jospin (1997-2002) et toujours très controversée, a fêté au début de ce mois de février ses 15 ans. Présenté comme un progrès social et véritable marqueur de gauche pour les uns, symbole d’un meilleur équilibre entre sa vie professionnelle, et privée, elle est présentée par d’autres comme une véritable hérésie et même une ineptie à la française unique au monde car complètement à contre-courant par rapport à tous les autres pays qui travailleraient beaucoup plus. A l’heure où la crise fait rage, et que le chômage atteint des chiffres records, la question de l’abrogation de la loi Aubry dernier frein à l'emploi selon ses détracteurs, revient régulièrement dans le débat public, et dépasse même le traditionnel clivage droite-gauche. Après le fameux slogan de campagne du travailler plus pour gagner plus de Nicolas Sarkozy en 2007, et le recours massif aux heures supplémentaires défiscalisées, mesure phare du précédent quinquennat, sur lequel est revenu ensuite François Hollande dès le début de son mandat en 2012. C’est désormais Manuel Valls qui est le porte-voix de son déverrouillage ; Dans son récent déplacement en Chine, le 1er Ministre en véritable VRP de la France a tenté de rassurer les investisseurs chinois sur cette mesure expliquant notamment les différents aménagements qui y ont été apporté depuis sa promulgation. Comment expliquer ce particularisme à la française dans le droit du travail ? Les 35 heures sont-ils réellement responsable du mal français, de cette baisse de la compétitivité des salariés encouragé par l’oisiveté, et ce chômage de masse qui nous aurait conduit à la crise que nous vivons? Pourtant au regard de l'histoire de nos économies contemporaines depuis le début de la révolution industrielle du XIXe siècle, le temps du travail n'a jamais cessé de baisser en améliorant les conditions de travail et la qualité de vie des travailleurs sans que cela n'entame les gains de productivité. Ce constat nous amène donc à nous demander si la mesure 35 heures n'est elles pas le parfait bouc émissaire de l’échec de notre politique de l’emploi depuis 40 ans ? De manière plus générale, le partage du temps de travail savamment mis en oeuvre, ne serait t-il pas pendant la période de crise que nous traversons, en réalité un levier de croissance et d'emploi au point qu'il faudrait songer au contraire à réactiver cette idée, en passant au 32 heures comme le préconise la C.G.T, et certains économistes comme Pierre Laroturou? Je vous invite à répondre à toutes ces vastes questions importantes, en combinant comme à notre habitude analyse économique et sociale de la mesure avec l’explication astrologique.
La mesure des 35 heures est entrée en vigueur sous le signe progressiste du Verseau
La mesure est entrée en vigueur le 1er février 2000. Ce jour-là le Soleil se levait en Verseau le signe gouverné par Uranus, astre symbolisant le changement qui se trouvait à cette époque justement dans son domicile pour donner encore plus d’ampleur à ce nouveau virage socio-économique, et opérer une véritable révolution dans nos mœurs et le monde du travail. Dans le thème astral de la France sous notre Ve République du 28 septembre 1958 à 22h Balance ascendant Gémeaux), le Verseau signe en phase avec les mesures progressistes correspond à la fois à notre Milieu du Ciel une zone clef qui symbolise le destin d’un pays, et une autre partie correspond à la maison IX le segment du ciel lié à l’expansion de la mesure qui touche à la fois les entreprises indépendantes de plus de 20 salariés, les entrepreneurs ainsi que les autres firmes capitalistes représenté par Uranus. Si le concept uranien est relié de longue date à la liberté d'entreprendre et à l'innovation des notions typiques de l'entreuprenariat, les salariés sont quant à eux plutôt associés à Neptune la planète représentant la multitude, comme on dit communément le peuple, (les marées humaines, car Neptune je le rappelle est Poséidon Dieu des océans), renvoyant au prolétariat qui dispose pour seule richesse sa force de travail. Dans le thème du premier février, Neptune (le peuple) trônait également en Verseau ce qui confirme bien que le changement concerne aussi directement les salariés. Ce changement est impulsé par la loi autrement dit Saturne 2e maître du Verseau, également appelée planète de la loi, de la limitation,des règlements, du cadre et des conditions de travail et par extension du temps imparti pour exécuter des tâches. Il est tout naturel que Saturne appelée aussi chez les Grecs Cronos=le Dieu du temps régisse le temps de travail. Le jour de l'entrée en vigueur de la loi, Saturne séjournait en Taureau et formait un double carré à la fois avec Uranus et Neptune. Cette dysharmonie de Saturne aux planètes installés en Verseau de part sa position en Taureau, pourrait expliquer cette organisation du travail, et cette volonté de progrès social qui a par moment produits des résultats bien paradoxaux pour ne pas dire contraire à ceux escomptés.
La marque d'un progrès social est typique des influences des cycles Saturne/Neptune
La marque du cycle de gauche des différentes avancées sociales est présente dans le thème du lancement de la mesure, il s’agit du fameux cycle de Saturne-Neptune qui en ce début de février de l’année 2000 se plaçait en carré dans les signes Taureau-Verseau. Toutes les plus grandes avancées sociales de notre histoire moderne ont été introduites sous ce cycle. A l’origine les premières grandes mesures qui ont limité le temps de travail en France travail remonte à:
- 1841 c'était également sous le cycle Saturne-Neptune avec déjà à l’époque (comme en 2000) Neptune planète liée aux prises de conscience collective d’une condition sociale, de la solidarité dans le signe révolutionnaire du Verseau conjointe à la tête du dragon céleste (destin), sextile à Saturne planète de réglementation dans son domicile en Capricorne signe des institutions. Le rapport Villermé réduit le temps de travail des enfants de 8 à 12 ans à 8 heures par jour pour des raisons sanitaires et sociales évidentes.
- 1848, quelques années plus tard encore une fois sous le même cycle Saturne-Neptune avec cette fois Neptune dans son domicile en Poisson, c’est carrément une revendication plus large qui s’inscrit dans un mouvement révolutionnaire, avec la création des mouvements communistes, c’est l’avènement du concept de lutte des classes, le marxisme. (cf mes articles sur Neptune publié sur ce blog).S’en suivront plus tard d’autres mesures de limitation du temps de travail par la loi se sont passées sous l’égide de ce cycle, nous n'allons pas tous les citer, mais voici les principaux:
- 1919 (institution de la journée des 48 h) sous la conjonction Saturne-Neptune en Lion.
- 1936 (Front Populaire de Léon Blum c’est la semaine des 40 heures) opposition Saturne-Neptune (Poisson-Vierge),
- 1981 la limitation du temps de travail à 39 heures
- 2000 les fameux 35heures.
Comment expliquer ce particularisme à la française?
Si la France a toujours été à l’avant-garde de ces progrès sociaux c’est avant tout parce qu’elle a cette tradition révolutionnaire de recherche de liberté, d’égalité et de fraternité devise encore en vigueur dans notre constitution qui s’est instauré depuis l’époque des lumières qui ont impulsé la révolution française du 14 juillet 1789 (axe Verseau (liberté, révolution) –Lion(pouvoir royal) sous le cycle Pluton-Uranus par l’opposition. Le véritable mouvement de révolution populaire lié au travail a eu lieu le 25 février 1848 sous la puissante conjonction de Saturne et Neptune en Poisson qui a engendré la IIe république. Nous avons bien vu précédemment que l’on a retrouvé ce cycle à d’autres périodes de notre histoire contemporaine, et qui se sont traduites par un ancrage avec force dans l’ adn astral au moment de l’instauration de chacune de nos institutions. On retrouve d'ailleurs sous notre actuelle Ve république la marque du cycle Saturne-Neptune, avec un semi-carré Saturne en Sagittaire et Neptune en Scorpion en conjonction avec Jupiter autre planète de justice, et d’expansion lié à la croissance.
Le cycle Saturne-Neptune en dissonance revêt toujours un caractère brutal
L'histoire des avancées sociales nous montrent qu'elles se sont souvent faite à la faveur de mouvements populaires sans précédents et pas franchement dans la douceur. Le 1er février 2000, on retrouve ce côté un peu abrupte et massif de la mesure de par la position de Saturne en Taureau signe fixe a maturation lente qui se mouvai avec lenteur carré à Neptune doublé d'une autre dissonance avec Uranus. Par contre contrairement au passé, cette avancée n'est pas forcément venue d'un mouvement populaire directement exprimé dans la rue, encore que les années qui précèdent la mesure on vu des français battre le pavé pour exprimer un ras le bol social générale notamment sous le gouvernement Juppé, le 4 décembre 1995 la France est bloquée à cause d'une réforme sur les retraites qui ne passent dans l'opinion publique. A cette époque on retrouve le cycle Saturne-Neptune (Poisson-Capricorne), doublé d'une conjonction Uranus/Neptune et d'un carré Jupiter-Saturne (Sagittaire-Poisson). Cet évènement que Jacques Chirac avait lui même baptisé pendant les présidentielles "La Fracture sociale" slogan de campagne emprunté au titre du livre du démographe et anthropologue Emmanuel Todd, a été en partie à l'origine de la dissolution de l'assemblée nationale et le renvoi des députés devant les électeurs deux ans plus tard en 1997. Pour revenir à la loi des 35 h conçu justement sous le gouvernement Lionel Jospin, son côté abrupte ou mal fagoté réside peut être en fin de compte plus dans le fait qu'elle a cette fois touché de manière pas toujours adaptée et inégalitaires les différentes entreprises en coupant le tissu productif français en deux. Les petites entreprises de moins de 20 salariés qui représentent une part importante de l'appareil productif français n’ont en effet pas au départ bénéficié de la mesure. De plus sa mise en œuvre a parfois laissé à désirer, et n’a pas toujours tenu compte des réalités concrètes du terrain (Taureau-Bélier où sont logés Jupiter/Saturne). La dissonance de Neptune est souvent facteur de déception ou de désillusion. Certains salariés ont en effet dû produire plus et plus vite en moins de temps sans renfort en terme d’embauche. Jupiter planète d'expansion du besoin de croissance et de productivité était en ce début février 2000 dans le signe rapide du Bélier, pendant qu’au contraire d’autres employés de certains secteurs d’activités mieux dotés en ressources financières et humaines pour mettre en oeuvre cette loi, ont pu trouver leur bonheur sous l’influence du quatuor Soleil-Mercure-Uranus-Neptune concentré au Milieu du Ciel avec Jupiter/Saturne.
L'influence Soleil/Mercure/Uranus/Neptune au Milieu du Ciel en Verseau en aspect défavorable avec Jupiter/Saturne renforce cette disparité et ce paradoxe dans les effets de la mesure tant pour:
Les salariés .
Le Verseau est nous l'avons dit un signe de liberté, avec Uranus dans son domicile cette notion est sensée décupler son ampleur. C'est ce qui s'est passé pour bon nombre de travailleurs dont certains ont pu finalement utiliser ce capital temps, ces fameux RTT qui s'imposaient à eux par la loi (Saturne), à leur guise pour alléger leur charge de travail (on retrouve ici l'élément aérien du Verseau) et améliorer leur condition d'existence. Le carré Jupiter/Neptune est l'influence typique de l'insouciance, de l'oisiveté, flâner partir en vacances, se donner la possibilité de rêver, de créer, de se cultiver (Mercure est autant le secteur de l'intelligence, de la culture, des échanges, des transports, du commerce, de la jeunesse et donc du loisirs). Le penchant Verseau donne une coloration fraternelle, amicale, sociale, moderne, avec l'introduction du numérique avec la possibilité de s'adonner à des activités sociales, dont le sport semble être une des expression significatif. Jupiter séjournait d'ailleurs dans le signe sportif du Bélier. Le secteur associatif ou à caractère humanitaire n'est pas en reste puisque cette même Jupiter planète du social était en maison XII du thème astral de la France, segment du ciel traditionnellement lié à la symbolique l'humanitaire, au don de soi, dans le signe du terrain du Bélier avec le carré de Neptune maître de la maison XII qui décuple cette dimension philanthropique Ce bénévolat, ce don de son temps pour les autres (caractère Neptunien avec sa notion de sacrifice), on l'a retrouvé aussi fort malheureusement et c'est là le paradoxe du Verseau, dans beaucoup d'entreprises, où certains salariés on fait don d'heures supplémentaires non rémunérés pour parachever leur tâche quotidienne, quand ce n'est pas le travail en coupure avec une réorganisation du travail mal assortie qui a pénalisé certaines personnes dans leur rythme de vie. A contrario Jupiter planète d'argent et de richesse même mal aspecté à Neptune est parfois aussi source de chance pure pour certain, notamment pour le monde créatif qui a profité de ce temps libre en marge de son activité principale pour en créer une secondaire et s'essayer dans une idée ou nouveau concept de création d'entreprise en free lance (c'est à cette époque que l'on voit fleurir ou revenir en force les concepts de vente directe à domicile, et que l'on voit émerger les débuts de la vente en ligne (Mercure planète du commerce et de l'échange dans le signe moderne du Verseau) des start-Up, la bulle du Web. L'alliance Jupiter Neptune représente aussi la dépense de sommes d'argent que l'on a pas, on dispose d'un temps libre mais pas de la rémunération qui va avec, et donc on fait un crédit à la consommation alors qu'on en a pas les moyens. Ce sont ces personnes qui quelques années plus tard se retrouvent en commission de surendettement.
Pour l'entreprise privée comme publique:
Si certaines entreprises notamment les plus grandes vont véritablement créer des emplois environ 350 000 emplois selon l'économiste Pierre Larrouturou, d'autres économistes (source alternative économique), vont même jusqu'à faire le parallèle entre les meilleures années qu'ont connues les entreprises privées françaises depuis trente ans, en citant trois années de référence se situent durant la période 1998-2002 qui se distinguent par leur performance selon le critère de la croissance économique et quatre si on retient celui des créations d'emplois.Pour d'autres entreprises en revanche, notamment de nombreuses PME qui croulent déjà sous les charges et cotisations sociales alors que financièrement elles ne disposent pas de la trésorerie pour embaucher quand bien même elle le voudrait (carré Saturne-Uranus (Taureau-Verseau), cette loi est vécue comme très contraignante . Ce constat est aussi bien valable dans le secteur privé que public. En réalité ce n'est pas temps l'idée de la mesure des 35 h ou le partage du temps de travail qui est à remettre en question c'est le prétexte dont ce sont saisis certains acteurs économiques suite au caractère imparfait de la mise en oeuvre de la mesure, pour la torpiller et s'en servir comme alibi pour expliquer la dégradation des conditions de travail de leurs salariés. Dans les administrations, la mode est à cette époque déjà orientée vers l'optimisation des ressources budgétaires. On demande à certains salariés finalement de faire plus en moins de temps (Jupiter en Bélier, vu plus haut), avec moins de moyens notamment à l'hôpital. La mesure qui était supposée faciliter la vie s'est transformée en enfer et travail forcené, encore une fois pas toujours à cause de la mesure en elle même, mais parce qu'on commence à appliquer dans le même temps certaines recettes de rationalisation des coûts du privée, vers le secteur public. Les 35 heures arrivent à cette époque et les responsables qui sont plus des gestionnaires que de réels managers capable de dynamiser les ressources humaines s'arrangent pour ne jamais payer leur salariés afin de respecter leur saccro-sainte contrainte budgétaire. On apprendra d'ailleurs plus tard dans les médias le scandales des millions d'heures de R.T.T non payées dans le secteur hospitalier. Pour le secteur privée ce n'est pas mieux, pour beaucoup de TPE embaucher est impossible non pas qu'il n'y avait pas de besoin en recrutement mais tout simplement parce que la mesure telle qu'elle est proposée à ces petites structures est inadaptée. Il aurait fallu des conditions spécifiques plus avantageuses en terme de baisse significative de charge, ou de mutualisation de l'emploi de certains salariés avec d'autres petites structures de même taille pour générer de nouvelles embauches pour mettre en oeuvre ce partage du temps de travail. Au lieu de mettre de vrais moyens financiers dans cette mesure pour aider les entreprises on a créer à coup de millions d'euros à chaque gouvernement des usines à gaz appelés les "emplois aidés". Véritable chaise musicale destinées à masquer les réels chiffres du chômage en passant les demandeurs d'emploi de catégorie à A à d'autres pour ne pas les comptabiliser pendant un certains temps. Il aurait été plus judicieux d'aller au bout de la logique des 35h en que créant de vrais emploi exonérés ou bénéficiant d’allègement de charge dans des métiers plus ou moins pénibles ou nécessitant beaucoup de main d'oeuvre mais qui s'apprennent assez facilement et aisément sans formation ex: serveur dans la restauration, manutentionnaire...bref de nombreux métiers en tension qui représente au bas mot déjà un bon demi-millions d'emploi. Sans compter les emplois dans le secteur du service qui nécessiterait beaucoup d'assistanat. Ne vaut il pas mieux avoir un maximum de personne en emploi qui paye des cotisations et soulagent les compte public, remobilise les gens sur le marché du travail en leur redonnant une dignité quitte à ce que ces emplois soient temporaires plutôt que de voir grandir un chômage de masse. Au lieu donc de pousser la logique à son paroxysme, le législateur n'a retenu que le caractère inadaptée de la mesure, le côté à contre courant et a commencé à aménager les 35h sous la pression des lobbys et détracteurs de la mesure qui voyaient dans ces dysfonctionnement la belle aubaine pour critiquer et remettre en cause une idée qui ne sert pas les intérêts des puissants.
Le quinconce de Pluton en Sagittaire à Saturne en Taureau expliquerait ce détricottage.
Nous venons de voir que la loi des 35h fût source de nombreux paradoxes puisque la mesure a généré concrètement autant d'effets positifs que d'effets pervers pour les salariés comme pour les entreprises. C'est là que réside l'ambivalence du Verseau affligé par l'aspect dissonant de Saturne. Pourtant, au lieu de réajuster ce qui n'allait pas, ce qui aurait été en fin de compte possible car une mesure aussi globalisante touchant autant d'agents économique en même temps avec autant de spécificité ne pouvait qu'être perfectible et la rendre sur mesure aurait permis d'atteindre sa cible. Or, le législateur comme souvent a cédé à la pression intérieure et extérieure des lobbys et groupes de pressions qui ont complètement dénaturé l'esprit originel de la mesure. Dans la carte du ciel de ce 1er février 2000 on retrouve cette puissance sous-terraine symbolisée par Pluton appelé aussi Hadès le dieu des enfers qui représente aussi les puissances d'argent (Pluton vient du Grec Ploutos=argent) à cette époque l'astre était dans le signe d'ouverture, d'internationalisation et de mondialisation du Sagittaire. La figure en quinconce formée avec Saturne la loi est typique de la déconstruction au profit d'une puissance cachée d'un règlement ou d'un encadrement législatif. Cette influence symbolise clairement les différents assouplissements qui se sont succédées depuis plus de 10 ans avec l’augmentation du contingent des recours aux heures supplémentaires. Ce qui va complètement à contre courant de l'intérêt initial des 35 heures.En passant d’une durée légale de 39 heures à 35 heures, le législateur voulait déclencher l’acte d’embauche grâce à ce différentiel de 4 heures additionnés au nombre de salariés, tout en améliorant les conditions de travail des millions de salariés en France pour leur permettre une plage horaire plus importante à consacrer à leur repos, leur loisirs, leur vie de famille ou leur éventuel engagement associatif. Il semblerait donc que pour des raisons que nous avons évoqué plus haut, mais surtout la naissance d' une deuxième loi Aubry sous la pression des puissants, qui a généralisé la mesure à tous les salariés a compris la réussite du projet. En réalité la durée effective serait restée autour des 38 h de moyenne avec le maintien des exonérations de la mesure cadre, ce qui a coûté très cher à l'Etat, puisqu'on pouvait signer un accord 35 heures et rester à 38 heures de durée réelle, alors qu’il n’y avait en contrepartie aucune obligation de créer des emplois. Encore un paradoxe de plus entre la forte dominante Verseau du thème du lancement de la loi, marqué par l'espace de liberté des entreprises, et la contrainte imprégnée par Saturne (loi) en dissonance. C'était en fin de compte déjà dès la création, le début du renoncement et du reniement de la mesure par les initiateurs eux-mêmes avant toutes les autres qui ont été poursuivi par le gouvernement suivant. Là où il aurait fallu être intraitable il y a eu du laxisme, et là où il fallait de la souplesse et une certaine adaptabilité en fonction du secteur d'activité les choses ont été imposé. Nous ne sommes plus à un paradoxe et une contradiction prêt, et les politiques se rendent compte une fois de plus de leurs pouvoirs politiques limitatifs (carré Saturne-Pluton), et qu'une telle mesure pondue à contre courant des autres pays dans un marché ouvert ne pouvait être que balayée. Cette ouverture est symbolisé par la toute puissance du Sagittaire signe internationaliste avec la Lune du jour, Pluton planète du pouvoir et de la finance qui contrôle les économies, pèse sur les décisions politiques. C'est ainsi que dans de nombreux domaines et pas seulement le marché du travail, les puissances financières régissent en coulisse l'organisation sociale de notre société. Combien de lois ont été voté mais vidé de leur substance ce qui a rendu caduque leur application. C'est ainsi que toujours selon l'économiste Pierre Larrouturou le temps de travail effectif n'aurait en réalité baissé que de 4% par rapport à la période où la durée légale du travail était à 39h.
Faut-il se résigner pour autant à ne plus proposer de partager le temps de travail ?
Ce n'est pas parce que les 35 h ont mal été mis en oeuvre, que son esprit originel a été saboté qu'il faut renoncer à partager le temps de travail.La réduction du temps de travail s’inscrit dans une logique de progrès sociale sans précédent qui permet non seulement d’améliorer les conditions d’existence des travailleurs, mais correspond aussi à des gains de productivité importants liés à une combinaison entre le progrès technique, la mobilisation des agents économique par une organisation optimum du travail dans la société. C’est cette combinaison qui permet en bout de chaîne de générer une partie de la fameuse croissance dont on parle tant. Cette croissance, autrement dit l’accroissement de richesses d’un pays nous l’avons vu est symbolisée en grande partie en astrologie par Jupiter planète d’expansion. Afin qu’elle s’inscrive dans un cercle vertueux, il faut instaurer par des règles et des lois (Saturne) un équilibre dans la répartition de richesse, qui doit être fonction du temps de travail consacré à produire (Saturne est également appelé par les Grecs Cronos le maître du temps). Celle-ci doit être établie de la manière relativement la plus équitable possible entre sa population que ce soit le peuple les travailleurs (Neptune), les détenteurs du capital, entrepreneurs (Uranus) et les puissances financières (Pluton). Le vieil adage qui dit que le temps c'est de l'argent se vérifie, quelquesoit la valeur ajoutée du service ou du produit que l'on propose si on a trop de temps pour soi et pas assez d'argent on est proche du chômage et de la précarité, on se marginalise et on ne participe ni à la croissance car la propension à consommer est faible, on devient un poids, un charge pour la société. L'inverse est vraie aussi, si on dispose de beaucoup d'argent, mais pas assez de temps pour souffler, profiter on le paye tôt ou tard au niveau de sa santé, de sa vie privée, mais également moralement, car l'achat de temps, en déléguant certaines activités rébarbatives à d'autres a ses limites de Saturne. N'oublions pas que le mot travail vient du latin "Tripalium" qui signifie contrainte, on retrouve bien la symbolique Saturnienne contraignante. Imposer trop à d'autres, c'est abuser de son pouvoir (Pluton), et priver autrui de liberté (Uranus). Lorsqu’il existe des dysharmonies entre ces différents astres dans le ciel des distorsions apparaissent en même temps que des creusements dans les égalités de revenus entre les agents économiques. L’équilibre ainsi rompu, à cause de lois mal conçues ou mal appliquées il y a alors captation d’une catégorie de l’essentielle de la richesse produite au détriment de l’autre. C’est d’ailleurs souvent pour cette raison que dans notre histoire moderne, depuis le début de la révolution industrielle, le temps de travail n’a jamais cessé de baisser au fur et à mesure que le progrès technique avançait et les gains de productivité avec. Ces avancées ont fait l'objet d'un combat social de nos anciens,dans des mouvements contestataires sans précédents, à la faveur de la friction du fameux cycle dont nous avons parlé dans le paragraphe précédent, le cycle Saturne-Neptune, avec le peuple d’un côté (les marées humaines Neptuniennes) qui dissolvent des lois sur le temps de travail (Saturne) qui n’ont plus de correspondance avec la réalité économique (la richesse générée), et les conditions sociales combinaison de Jupiter et Neptune. La France présente dans son thème natal cette combinaison des 3, la conjonction Jupiter/Neptune carré à Saturne. Il a fallu un rappel de cette figure Jupiter-Saturne-Neptune le 1er février 2000 pour provoquer cette loi Aubry des 35heures.
Conclusion:
Même si aujourd'hui cette idée du partage du temps de travail n'est plus à la mode , et que le concept est souvent raillée, voir ringardisé car considéré comme une mesure complètement irresponsable par ceux qui sont en ce moment les vedettes des médias, et qui nous expliquent que la panacée c'est de travailler plus. N'est-ce pas finalement là que réside l'absurdité de voir que d'un côté il y a des millions de chômeurs, pendant que d'autres ont un emploi et doivent travailler plus dans une activité où ils sont parfois exsangue de tâches aliénantes et pas franchement toujours capable de leur permettre de vivre décemment. Pas étonnant que cette pression quotidienne de certaines professions amène certains salariés au bord du burn out. Ces pseudo-spécialistes de l'emploi qui prônent la liberté totale, et une libéralisation du marché du travail oublient de préciser que quelqu'un qui travaille à son compte en des termes astrologiques je dirais un Uranien (principe de liberté), choisi son temps de travail personnel, ses gains ce qui est une manière de s'affirmer et de se valoriser dans la société en tant que créateur. Ce n'est évidemment pas le cas d'un salarié qui est lié par un lien de subordination de son patron et n'a que très peu de latitude dans le choix de ses conditions de travail vu le rapport de force social ambiant clairement en faveur des possédants. Seul la loi, si elle était conçue par des représentants veillant réellement à l'intérêt général et non pas mandaté, pour la sauvegarde des intérêts particuliers des puissants, réorganiseraient correctement le travail en redistribuant de manière plus juste les fruits de la croissance notamment par une fiscalité plus proportionnelle et plus motivante pour les patrons qui seront plus désireux d' embaucher, comme pour les salarier à travailler. Au lieu de ça, le taux de chômage croissant dans nos pays est en réalité volontairement maintenu à un niveau élevé par les puissances financières, les multinationales pour d'une part terroriser les employés et les rendre plus dociles dans leur revendications salariales et dans certaines conditions de travail. L'objectif permettre aux actionnaires de continuer s'accaparer une part considérable de la richesse produite de se distribuer des rémunérations colossales qui n'ont pas toujours de réels fondements économiques, si ce n'est une vision à court terme, et une logique financière rapide . Pour maintenir ce système pourtant fortement remis en question par le grand carré Uranus/Pluton (figure de la crise qui réclame un profond changement ) , aujourd'hui encore plus qu'hier d'importants plan sociaux sont programmés, et jette de plus en plus de gens dans la précarité et la pauvreté y compris des cadres qui se retrouvent en concurrence avec l'intelligencia meilleur marché des pays émergents. C'est une véritable entreprise de démolition insidieuse des acquis sociaux chèrement gagné par nos aînés qui est amorcé depuis une vingtaine d'année. L'éveil des anciens pays communistes comme la Chine avec Uranus (libéralisme) en Poisson à partir de 2003, vient accentuer cette concurrence des salariés français, avec le Polonais, le Hongrois ou le Chinois. Avec l'avènement depuis février 2012, de Neptune en Poisson signe d'humanité comme en 1848, une prise de conscience collective des conditions de travail et de cette injustice organisée planétairement devrait trouver prochainement les moyens d'expression populaire voir contestataire. Elle se heurtera dans un premier temps au cycle Jupiter/Uranus (Social libéralisme) qui se finira au milieu de l'été 2015, et un second qui débutera à l'automne 2016 par l'opposition Jupiter/Uranus (Balance-Bélier). Sans oublier le cycle Saturne/Uranus qui va libéraliser, rénover les lois sur le travail et qui sera très actif durant les 2 prochaines. La dimension démographique est également une donnée fondamentale à prendre en compte et nous n'échapperons pas à moyen terme à un partage plus ou moins organisé du temps de travail si l'on veut éviter qu'en France, les jeunes issus du mini baby boom qui a eu lieu justement dans les années 98-2000 qui seront bientôt 800 000 à arriver sur le marché de l'emploi chaque année ne viennent grossir les rangs des chômeurs. Avec le cycle carré Saturne/Neptune qui vient de s'amorcer depuis la fin décembre 2014, qui va se reproduire plusieurs fois jusqu'à la fin 2017, et dès la fin novembre doublé d'un Jupiter/Neptune dans les signes sociaux de l'axe Vierge-Poisson nul doute qu'encore une fois les avancées sociales ne se feront pas dans la douceur, mais plutôt dans le déchirement à l'image de notre ciel chahuté par toutes ces figures célestes dissonantes et porteuses de valeurs contradictoires.